La question des déserts médicaux devient de plus en plus prégnante et nous suivons attentivement et contribuons autant que possible au débat. Il s’agit de trouver des solutions qui permettront de pallier l’absence de médecins généralistes dans les territoires qui sont aujourd’hui considérés comme sous denses. Cela va de l’incitation des internes à effectuer des stages de fin d’études dans les zones qualifiés selon les critères aujourd’hui communément admis de la DREES à l’aménagement de maisons de santé ou d’incitations financières à l’installation pour les jeunes généralistes ou encore le recours à la télémédecine. Aucune de ses solutions ne permet à court terme d’inverser la tendance que les Français ressentent c’est-à-dire un éloignement des modalités d’accès aux soins, une difficulté à trouver un médecin traitant (pour respect le parcours de soins) un médecin généraliste, un médecin spécialiste. Beaucoup de spécialités sont concernées cela va de l’ophtalmologie aux dentistes.
Pour endiguer cette situation, des mesures locales sont mises en œuvre par les collectivités territoriales à commencer par les départements ou certaines communes, mais l’ensemble de ces mesures se heurte ou ce concurrence parfois avec les communes ou les départements voisins. En terme de politique nationale des dispositions avaient été adoptées dans la loi du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé prévoyant plusieurs mesures pour juguler la désertification médicale ans celles-ci sont toujours en attente de décret quant à l’obligation notamment d’effectuer un stage dans des zones sous dense.
les travaux des Universités des Déserts Médicaux et Numériques avait fait ressortir que les jeunes qui effectuaient des stages dans des zones dite Déserts médicaux et découvraient parfois un univers qu’ils ne connaissaient pas perdaient un certain nombre de préjugés et étaient plus enclins à s’y installer. Pour autant, ce sujet demeurant une des premières préoccupations des Français, une politique nationale se doit d’être définie : En se basant sur l’expérience de pays étrangers, la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) note que les incitations financières «ne suffisent pas à attirer les médecins dans les déserts médicaux ». Elle juge nécessaire d’agir sur l’ensemble des conditions d’exercice des médecins. L’analyse comparée montre l’efficacité limitée de mesures isolées. Plusieurs pays évoluent vers des stratégies plus globales.
On suivra particulièrement (et de manière non exhaustive) :
- La proposition de loi d’urgence contre la désertification médicale
- Nombreuses questions parlementaires sur les déserts médicaux, le manque de médecins et même le manque de pharmaciens ( Manque de pharmacies dans le département de l’Allier )
Pour en savoir plus
https://www.lecese.fr/content/deserts-medicaux-la-parole-aux-petitionnaires
https://www.vie-publique.fr/fiches/37859-deserts-medicaux-definition-et-mesures-des-pouvoirs-publics